Itinéraire
Dans un paysage dominé par l’imposant massif calcaire de la sierra Tejeda, cette étape connecte différents villages de l’Axarquía au travers d’un parcours de moyenne montagne, où se succèdent différentes constructions rurales qui nous parlent de civilisations passées.
Résumé de l'étape
Cette étape s’enfonce profondément dans l’Axarquía montagneuse habitée par l’homme et parcourt les différentes communes en montant et descendant alternativement les montagnes, jusqu’à parcourir un total de 5 villages : Cómpeta, Canillas de Albaida, Salares, Sedella et Canillas de Aceituno, chacun d’entre eux étant séparé du suivant au moins par un canal important.
L’Ermitage de San Antonio, dans la région nord-est de Cómpeta, constitue le point de départ. En passant par des ponts d’origine romaine et arabe, dont certains sont particulièrement spectaculaires, on traverse quelques rivières qui, vers le sud, se jettent dans la Méditerranée à partir de Sierra Tejeda.
On peut également monter à différentes atalayas (tours de guet) depuis lesquelles il est possible d’admirer les montagnes environnantes mais aussi les jolis villages de l’Axarquía sauvage, dont certains font partie du parcours. En plus des cultures en terrasse de Canillas de Albaida, on trouve de belles forêts de chênes devant Salares et des pinèdes près de Sedella. La succession de rivières et de forêts, les villages et les ponts historiques, les paysages de montagne ainsi que la possibilité d’ajuster à son gré la dynamique de la route rendent l’étape très recommandable.
Elle se termine à l’entrée sud-est de Canillas de Aceituno, au niveau du rondpoint où se trouve une sculpture en hommage au Vigneron.
Le meilleur de l'etape
Cette étape relie différents villages de l’Axarquía à travers un parcours de moyenne montagne au sein d’un paysage caractérisé par la présence de l’imposant massif calcaire de la Sierra Tejeda, qui s’élève au-dessus des matériaux schisteux du Macizo (Massif) de Vélez.
Entre Cómpeta et Canillas de Albaidas, on emprunte un sentier confortable entre potagers et cultures tropicales.
En quittant Canillas de Albaida, on se trouve face au fleuve Cájula, ses abondants lauriers-roses, son pont et sa voie romaine qui monte en serpentant le long de la colline de Fogarate.
On traverse une zone plantée d’oliviers et de vignes, parsemée de constructions rurales, dont certaines arborent des séchoirs fruitiers.
On atteint le Port de la Cruz del Mureto, où l’on pénètre dans le Parc Naturel des Sierras de Tejeda, Almijarra et Alhama où l’on trouve des spécimens de pins noir et de chênes verts.
On descend à travers une pinède de repeuplement par l’ « umbría (lieu ombragé) de la Casa de Jaro » et on entre dans Salares par une forêt de chênes bien conservée. De là, on contemple de belles vues du centre-ville de ce village, dont on peut remarquer l’almenara (tour de guet) et le pont arabe.
En chemin pour Sedella, on monte par un sentier de terre, à nouveau parmi les chênes, et on continue le long d’un canal jusqu’à la Vallée de Salamanque. On descend en passant par le Corral de la Herriza et, après avoir traversé le Río (fleuve) de la Puente par son pont d’origine romaine tout en contemplant ses rives chargées de lauriers-roses et de saules, on entre dans Sedella.
On quitte Sedella par le moulin de Montosa, qui a été restauré, et on continue jusqu’à Canillas de Aceituno par une piste forestière qui offre des vues sur les monts de la Maroma et d’el Fuerte et nous conduit à la zone de loisirs de Sedella.
Après un bout de chemin sur la route, on traverse le fleuve Almanchares près d’un moulin abandonné et on entre dans Canillas de Aceituno parmi des terrasses de cultures subtropicales.