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Sentiers

Grande Randonnée de Málaga (GR 249). Étape 23. El Burgo - Ronda
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Type d’étape Travesía
Type localisation Sierras Interiores
Distance 23700 m.
Temps de marche estimé 7:30 h.
Point de départ Plaza con el monumento a Pasos Largos de El Burgo (S)
Altitude 565 m.
Point d'arrivée Recinto Ferial de Ronda (NE)
Altitude 730 m.
Dénivelé net en mètres 1915 m.
Dénivelé cumulé positif en mètres 1040 m.
Dénivelé cumulé négatif en mètres 875 m.
Difficulté

Rouge - Difficile

Complexité du milieu naturel 3
Orientation pendant le parcours 3
Difficultés de déplacement 2
Quantité d'effort nécessaire 4
Classification selon la Méthode d'Information des Excursions (MIDE)
Sistema SIDIF

Résumé de l'étape

Résumé de l'étape
Accès
Caractéristiques
Lieux de passage
Sentiers en liaison avec
Façons de tournée
  • Caractéristiques
    Type de tronçon Longueur % du total
    Longitud Total 23700
    Tronçons en asphalte ou en béton 3200 14 %
    Tronçons de piste ou de chemin forestier 17000 72 %
    Tronçons de sentier 3500 15 %
  • Sites d'intérêt

    Lieux de passage

    Dans le sens de la marche
    Dans le sens de la marche
    Point de passage Ref. UTM / hauteur Distances partielles
    1 Jardines de Pasos Largos en El Burgo 30S

    x=36.7905725454533 y=-4.95007171794204

    0,0 km
    2 Desvío del sendero de la Fuensanta 30S

    x=36.7874938788618 y=-4.95148406940814

    0,3 km
    3 Presa del Dique y azud Largo 30S

    x=36.7853138718909 y=-4.97108351880638

    2,4 km
    4 Dique del Nacimiento 30S

    x=36.7776901892629 y=-4.98129723559941

    4,3 km
    5 Dique y Cortijo de la Hierbabuena 30S

    x=36.772418999829 y=-4.99307111344763

    6,0 km
    6 Inicio de Vereda 30S

    x=36.7615784517299 y=-5.00419424794381

    8,4 km
    7 Vado del Río Turón o del Burgo 30S

    x=36.761724334192 y=-5.0056991334211

    8,7 km
    8 Cornicabral de Lifa y escarpes rocosos 30S

    x=36.7588720319604 y=-5.02350277662526

    10,1 km
    9 Torre de Lifa 30S

    x=36.7588720319604 y=-5.02350277662533

    11,0 km
    10 Cortijo de Lifa 30S

    x=36.7549663923923 y=-5.03476928890461

    12,1 km
    11 Mirador del Valle de Lifa 30S

    x=36.7483579771515 y=-5.04800127577619

    14,0 km
    12 Puerto de Lifa 30S

    x=36.7459086470297 y=-5.05309924896369

    14,6 km
    13 Mirador de los Llanos de Aguaya y de Ronda. 30S

    x=36.7429619470277 y=-5.07488176079119

    16,8 km
    14 Cruce de la Venta Ramirón y el Aeródromo 30S

    x=36.7426147854254 y=-5.11354321267618

    20,5 km
    15 Puerto Bilbao 30S

    x=36.7455950267289 y=-5.12837480462247

    22,0 km
    16 Recinto Ferial de Ronda 30S

    x=36.7530245611571 y=-5.14727393096769

    23,7 km
  • Façons de tournée

    En ce qui concerne le mode de déplacement au cours des différentes étapes, nous rappelons qu’il est divisé en trois catégories : à pied, à vélo et à cheval. Lorsque nous indiquons que le parcours peut être réalisé à pied, la totalité de l’étape est concernée, toutefois, dans le cas du VTT et du cheval, tout dépendra des restrictions temporaires et des normes municipales, ce qui obligera parfois à choisir des itinéraires parallèles ou alternatifs permettant le passage. Nous rappelons également que certaines étapes accessibles à VTT peuvent se réaliser sur des revêtements irréguliers et comprendre des dénivelés importants pouvant entraîner des difficultés techniques plus ou moins nombreuses.

    • À pied

D'intérêt

Cartographie
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Information environnementale

L'eau, les fleuves et les rivières
Faune
  • L'eau, les fleuves et les rivières

    Texte original extrait de la version en anglais.

    Parque Natural Sierra de las Nieves is the origin of numerous rivers. One of the most important from the socio-economic point of view is the Turón, which empties its waters into the reservoir of Conde de Guadalhorce, a high quality infrastructure generating electricity and supplying water to the capital of the province.

    The “pampering” that the precious liquid receives during the stage of the walk consists in protecting of river banks by planting Aleppo pines, where vines and other crops used to grow. Then there is the succession of dams both upstream and downstream from the pueblo which regulates the river flow trying to avoid excess accumulation of sediment or the river gaining too much momentum. In spite of these actions that alter the river, the views are spectacular, with long and deep pools of turquoise water surrounded by patches of green, providing a stark contrast to the somewhat dry landscape.

    If the riparian vegetation is spectacular, with willow, basket willow, black and white poplars and elms wrestling with the masses of oleanders and vines, the fauna doesn´t fall far behind. The Otter is the main predator of the river, thanks to the abundant fish such as barbel, nase and chub. This river also harbours a flourishing population of the native crayfish, since very recently in decline. Terrapins, snakes, kingfi shers and amphibians are easy to observe vertebrates, while damselflies and dragonflies are also abundant in summer.

    Dykes and dams which you can see along the walk are called: De La Presa (used by the youths of the town for spectacular jumps), El Azud Largo which feeds a very sizeable irrigation channel and has an area popular with locals for a swim, next is the Del Nacimiento at the foot of the Monument of the Forest ranger and then the Hierbabuena close to a farm with the same name.

    The river upstream from the last dams usually dries out in summer. The vegetation that surrounds the watercourse is typically Mediterranean, with Holm Oak, Lentisc, Terebinth, Brambles and Roses among their main species. In the area where you can ford the Turón river, two streams meet: the Arroyo de la Higuera, which is born in the Pinsapar de Cañada de las Animas, and the Lifa stream (or the Sabinal), whose bank you can walk on.

    The rest of the walk takes you through limestone mountains, and circulation of water on limestone surface is not possible. You don´t come across water until you reach the plains of Aguaya. When you pass through the last gate and a cattle grid you can hear down below the Arroyo de Lancero, which has its source here, although it had suffered serious damage due to water supply probing.

    When you arrive at Ronda fairgrounds you cross over one of the better known streams here, the Arroyo de la Toma, which has a source in the plains of Aguaya and is a tributary of the Guadalevín river, then they enter the famous Tajo de Ronda gorge together.

  • Faune

    Oiseaux

    On commence l’étape dans le centre urbain de El Burgo, les premières espèces à faire acte de présence seront donc celles associées à ce type de milieu. Au bout de 300 mètres nous trouverons la rivière Turón, que nous suivrons durant une bonne partie de l’étape. La présence de champs d’un côté et de végétation de rivage de l’autre constitue un intéressant mélange de végétation qui engendre une grande diversité d’oiseaux. En montant, la végétation se transforme en forêt et le sentier devient plus escarpé, marquant clairement les espèces dominantes. La pineraie nous accompagnera jusqu'à notre entrée dans la formation de pistachiers térébynthes de la vallée de Lifa, et une fois passé le cortijo du même nom, nous traversons une garrigue de montagne de grand intérêt. La montée nous mène à une zone arborée, avec des chênes, qui nous permettront d’observer des espèces forestières avant d’arriver sur les plaines cultivées qui nous conduisent à Ronda.

     

    Espèces singulières

    Dans El Burgo ce seront la tourterelle turque, l’hirondelle de fenêtres, l’étourneau unicolore et le moineau domestique les espèces qui marquent le début de cette exigeante étape. Mais il n’est pas rare que l’on soit survolé par des espèces proprement forestières ou rupicoles dès nos premiers pas, vu la situation du village Très vite nous nous trouvons face à la rivière et son abondante végétation qui facilite la présence d’espèces très variées telles que : la canard colvert, la tourterelle des bois, le pigeon biset, le petit-duc scops, la huppe fasciée, le pic épeiche, le torcol fourmilier, l’hirondelle rustique, l’hirondelle de fenêtre, la bergeronnette grise, la bergeronnette des ruisseaux, le merle noir, le saxicola torquatus, le rossignol Philomèle, la fauvette à tête noire, l’étourneau unicolore et le grimpereau des jardins.

    Les cultures d’oliviers engendrent aussi la présence d’espèces comme la mésange charbonnière, le pinson des arbres, le chardonneret élégant, le serin cini et le verdier d’Europe. Dés les premiers instants de l’étape il faut prêter attention au ciel et essayer de discerner des silhouettes, parmi lesquelles on pourra identifier l’épervier d’Europe, l’autour des palombes, la buse variable, l’aigle botté, le circaète Jean-le-Blanc, et le faucon crécerelle.

    Une fois à l’intérieur de la pinède, mais encore très près de la rivière, les colonies d’oiseaux forestiers se font plus présentes avec l’apparition de la grive draine, la mésange à longue queue (généralement en petit groupe), la sittelle torche-pot, et le geai des chênes.

    Dès que les falaises sont en vue, apparaissent aussi les martinets, l’hirondelle de rochers, et le monticole merle-bleu. Parcourir cette zone le soir nous permettrait d’entendre au moins trois rapaces nocturnes (le hibou grand-duc, la chouette hulotte et le petit-duc scops). Durant la journée, les rapaces diurnes survolent la vallée de la rivière Turón. L’aigle de Bonelli et le faucon pèlerin trouvent ici des zones paisibles où établir leurs territoires. Le vautour fauve, lui, est fréquent en tant que visiteur.

    Nous abandonnons le sentier pour descendre jusqu’à la rivière où la pineraie commence à s’enrichir avec des lentisques, des oliviers sauvages, des chênes et les premiers pistachiers térébynthes. En plus des espèces déjà mentionnées, on remarquera dans cette zone une très forte concentration de six espèces de turdidés, dont le merle noir et le merle à plastron. La grive musicienne est la plus présente, on peut aussi voir la grive draine, la grive mauvis et même la plus rare, la grive litorne.

    Au fur et à mesure que nous montons nous apercevrons des refuges de vautour fauve sur les parois rocheuses à notre droite. Ceci pourrait devenir un lieu important de reproduction si l’espèce continue à être aussi présente. Lorsque l’on atteint le point culminant de notre ascension avec la tour et le cortijo de Lifa devant nous, on accède à des terres consacrées à l’agriculture et aux pâturages où en hiver prédominent le pipit farlouse et les alaudidés, accompagnés des espèces présentent toute l’année (le cochevis de Thekla, le cochevis huppé, le saxicola torquatus, le cisticole de joncs, le chardonneret élégant, la linotte mélodieuse et le bruant proyer). Dans les abords de la ferme (cortijo) nous trouvons plusieurs portes-grilles, qu’il faut remettre en place après notre passage. Elles sont utilisées pour gérer le bétail et nous ne rendrions service à personne si nous oublions de les fermer, ou de mal les refermer, ou de les laisser ouvertes si elles l’étaient, (un portail ouvert peut aussi avoir sa fonction !).

    A partir du cortijo nous entrons dans une zone d’arbustes épineux où, avec un peu de patience, nous aurons la chance d’observer la fauvette pitchou en sympatrie avec la fauvette mélanocéphale.

    En plus de ces deux espèces on peut ajouter au printemps et en été la fauvette à lunettes et, pendant les périodes de migration, la fauvette passerinette, la fauvette grisette et la fauvette des jardins. Et si on ajoute que en hiver la fauvette à tête noire est aussi fréquente et que la fauvette orphée nidifie dans les chênaies du col de Lifa, nous pourrons dire que cette partie de l’étape accueille pratiquement toutes les espèces de fauvettes que nous pouvons observer en Espagne. C’est un peu pareil avec les traquets puisque le traquet rieur et le traquet oreillard nidifient dans cette partie de l’étape, auxquels on peut ajouter le traquet motteux durant les migrations.

    A cette liste, dans la chênaie, il faudrait ajouter le coucou gris, que l’on entendra très bien durant le printemps mais que nous verrons très rarement, et la mélodieuse alouette lulu, l’unique représentante de la famille des alaudidés nidifiant dans des zones boisées. L’environnement forestier que nous rencontrons avant d’arriver sur les plaines de la Aguaya, nous permettra d’observer encore une fois les espèces que nous avons déjà vues en début d’ étape. Notre arrivée dans les zones de cultures sera marquée par l’apparition soudaine d’un grand nombre de cochevis, de saxicolas, de cisticoles et de bruants proyers.

    Si nous faisons le chemin au printemps et que nous arrivons à Ronda au coucher du soleil, nous aurons l’occasion d’observer les vols crépusculaires des engoulevents à collier roux, qui ont tendance à venir se poser sur le chemin. Comme à chaque fois que nous nous approchons d ‘une zone urbanisée, la tourterelle turque, les étourneaux et les passéridés apparaissent, nous indiquant ici la proximité de Ronda.