Itinéraire
Le sentier traverse une extraordinaire forêt méditerranéenne, qui, après « l’abreuvoir-lieu de halte » de Siete Pilas, nous conduira de la vallée du Guadiaro à la vallée du Genal en passant par le rocher de Benalauría, un important massif de roches calcaires où pratiquer l’escalade.
Résumé de l'étape
On commence l’étape près du lavoir publique en prenant la route qui mène vers Atajate; à environ 100 mètres sur la droite apparait une piste asphaltée, qui est notre chemin. Elle nous mène en descente vers un croisement sur la gauche où commence une autre piste, en terre, que nous prenons et qui devient un chemin pavé. Nous continuons notre descente par ce chemin et revenons à la piste asphaltée. De cette façon, nous avons pris un raccourci par un vieux sentier.
Nous suivons la piste en passant par un sas canadien et, après peu, nous tombons sur un croisement plus important avec une signalisation de “sendero” sur la droite et que nous ne devons pas suivre. Nous continuons tout droit et le revêtement du chemin passe de l’asphalte à la terre. En continuant notre chemin nous arrivons à la zone récréative de la vallée de Jimera de Líbar où nous trouverons une fontaine qui ne fournit pas toujours de l’eau.
Sans abandonner la piste en terre nous traversons une forêt méditerranéenne jusqu’à atteindre le ruisseau Julio, que nous pouvons suivre par son lit, n’ayant habituellement pas un grand débit d’eau. La piste devient plus incommode pour les voitures mais toujours commode pour le randonneur et nos conduit vers une propriété de noyers que nous contournons par des sentiers en bordure d’un réservoir d’irrigation. Une fois dépassé ce reservoir nous tombons sur un chemin qui, en devenant plus étroit, nous rapproche d’un ruisseau que nous traversons.Ici en hiver ces terrains deviennent très humides et boueux. Le chemin, qui monte maintenant, cherche la fin des terres de labour, nous traversons un autre ruisseau, celui-ci sans pont,et peu après nous arrivons à la lagune Honda (Profonde).
Depuis la lagune nous suivons une piste de terre sur la gauche pour ensuite, à un croisement, tourner à droite et prendre le chemin ascendant qui nous mène à Siete Pilas. Nous continuons notre itinéraire, à la recherche du Pilier de Siete Pilas, connue dans la región pour sa valeur ethnographique et son excellent état de conservation. Àtir du Pilier commence un sentier sinueux, au debut pavé, qui monte à la recherche du chemin de las Canchas. Une fois arrivés à ce chemin, il nous faut tourner à droite et continuer par une piste actuellement goudronnée. Au km 1,1 nous devons nous dévier vers un sentier nommé “ancien sentier de Siete Pilas à Benalauría” et continuer notre montée vers le col, tout en passant un nouveau croisement sans nous dévier du sentier qui va tout droit.
Le col est la zone d’altitude la plus élevée de l’étape, avant nous avons passé près de la Fuentezuela, une fontaine où nous pouvons nous rafraîchir et boire. La descente depuis le col nous conduit d’abord vers le GR 141 et ensuite vers la route A369 que nous traversons. Nous continuons notre descente pour arriver au village de Benalauría.
Le meilleur de l'etape
L’étape est un bon exemple du paysage caractéristique de la Serranía de Ronda et de sa diversité naturelle. Du point de vue lithologique on y trouve des faluns, des grès, des terres humides, des dolomies et de l’ ardoise, couverts successivement par des bois différents, de chênes-liège, de chênes, de pins et de rouvres, ou par des espaces humanisés comme les étendues d’oliviers, de noyers, de châtaigniers et de cultures non irriguées et irriguées. Les différents ruisseaux qui descendent des montagnes dynamisent le paysage avec leurs lits entourés de bois riverains et de fourrés, que leurs eaux soient permanentes ou saisonnières.
Le hameau de Siete Pilas est un exemple d’harmonie avec la nature, où les maisons sont séparées par des potagers et des basse-cours, entourées de terres humides cultivées et de pâturages, de rouvres et de chênes.
Le col est le passage natural entre ces terrains, qui font partie du territoire de Benalauría, et son centre urbain, mais de l’autre côté le paysage change radicalement. Tout d’abord à cause des flancs escarpés du Peñón (rocher) de Benadalid, et du Tajo (ravin) de los Aviones, où se trouve une école d’escalade et deux ferratas. Ensuite à cause de la prépondérance des schistes et de l’ ardoise qui composent un terrain vallonneux et hautement boisé d’où se détachent les différents villages blancs de la zone. Un des mieux conservés et des plus représentatifs est précisément notre destination finale de l’étape: Benalauría.