Itinéraire
Depuis les plages dorées de Marbella, remontant ensuite vers Ojén par les pinèdes de Nagüeles dans la sierra Blanca, le sentier, qui alterne les montées et les descentes, borde tout le flanc du majestueux pic de La Concha, d’où il est possible d’apercevoir le rocher de Gibraltar.
Résumé de l'étape
Cette étape, en plein cœur de la Costa del Sol occidentale, démarre à l’embouchure du ruisseau Guadalpín, au niveau de la mer, traverse Marbella en direction du nord-ouest jusqu’à la pinède de Nagüeles puis parcourt le flanc sud de la Sierra Blanca, en se dirigeant principalement vers l’est. Il traverse donc les uns après les autres les ravins et les ruisseaux qui descendent de l’énorme montagne calcaire jusqu’à la mer, entre lesquels se sucèdent des cols de montagne de plus ou moins grande envergure.
Les dénivelés sont importants, surtout les montées, mais en général elles sont courtes. D’un point de vue anthropique, il faut mettre l’accent sur les enclaves où l’eau a rendu possible l’installation de cortijadas (propriétés rurales andalouses), ou même des zones horticoles.
Mais ce qui mérite une attention toute particulière, c’est la facette minière de ces montagnes métamorphiques, tant en ce qui concerne son utilisation pour les granulats que pour les mines de magnétite abandonnées du Peñoncillo, qui été propices à l’installation du chemin de fer minier de San Juan Bautista et du quai de 300 mètres sur la plage de Marbella pour l’embarquement du minéral.
A partir de la zone minière, le sentier tourne vers le nord, en réalisant à nouveau de nombreuses entrées et sorties dans les vallées du flanc est de Sierra Blanca, où l’on arrive à Ojén. Avec la route A-355 toujours sur la droite, comme une frontière infranchissable, mais en se rapprochant de plus en plus du village blanc d’Ojén, on accède à une colline où se trouvent des antennes de télécommunication d’où l’on emprunte les accès goudronnés du village pour arriver à la fin de l’étape.
Le meilleur de l'etape
Sierra Blanca est un ensemble de montagnes d’une importance significative pour les habitants de Marbella et de la Costa del Sol à tel point qu’une association locale nommée « mujeres en las veredas » (« les femmes sur les sentiers ») réalise depuis plusieurs années un grand travail de récupération, conditionnement et signalisation de ses sentiers.
Un des atouts les plus significatifs de cette étape est peut-être le fort contraste entre la tornade urbanistique et touristique de Marbella et l’isolement de ces montagnes. Les nombreux monticules et cols de montagne offrent d’amples vues panoramiques de la Bahía (baie) de Marbella et de la mer Méditerranée.
Parmi les atouts environnementaux de Sierra Blanca, il faut souligner sa végétation méditerranéenne, caractérisée par une pinède de pin d’Alep dans ses zones basses, et sur ses flancs pierreux par un fourré méditerranéen où l’on trouve du génevrier, rhamus lycioides, ajonc ou phlmois purpurea entre autres espèces.
La faune est typique des milieux de montagne, on peut distinguer parmi les vertébrés le bouquetin d’Espagne et les rapaces rupicoles et forestiers.
D’un point de vue anthropique il faut souligner les enclaves où l’eau a rendu possible l’installation de cortijadas (propriétés rurales andalouses), ou même des zones horticoles, mais aussi la facette minière de ces montagnes, où se trouvent les mines de magnétite abandonnées du Peñoncillo.
La différence d’idiosyncracie entre les centres urbains du début et de la fin constitue un autre attrait, qui réside dans le contraste entre Marbella, unique et cosmopolite, et l’ambiance rurale et accueillante du village blanc d’Ojén.